La course à la dominance énergétique est lancée CHRONIQUE. La rivalité entre les trois grandes puissances – les Etats-Unis, la Russie et la Chine – passe par le pétrole et les terres rares du Donbass au Venezuela, écrit le géo-économiste Laurent Horvath Distanciation entre les Etats-Unis et l’Europe, intransigeance russe face à l’Ukraine, pressions chinoises dans la mer de Chine, menaces d’invasion du Venezuela, l’inventaire n’est pas exhaustif. Sur ces terrains d’incertitude, l’industrie militaire aimerait se présenter comme un antidote. Cependant, les mouvements tectoniques actuels de la géostratégie mondiale s’expliquent plus aisément avec une grille de lecture centrée sur l’impératif premier d’accéder au pétrole, aux minerais verts et aux terres rares. Dans sa nouvelle doctrine explicitée dans sa «Stratégie nationale de sécurité» publiée début décembre, Washington pousse l’Europe «à se tenir debout toute seule». Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les Etats-Unis endossaient la position de grand frère bienveillant afin que le Vieux-Continent bénéficie d’assez de pétrole et de méthane, notamment du Moyen-Orient. La Guerre froide permettait ce luxe. Aujourd’hui, l’autonomie demandée à Bruxelles implique que l’Europe ne compte plus sur l’Oncle Sam pour accéder aux hydrocarbures. On s’en doutait, la réalité arrive. Au Moyen-Orient, depuis dix ans, Pékin et l’Asie engloutissent la part dévolue à l’Europe, et la Maison-Blanche voit son influence diminuer. De facto, ses intérêts se recentrent sur la sécurisation de sa propre consommation. Voir plus
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