
Les autorités de la concurrence ont identifié dans de nombreux secteurs des indices d’accords illicites sur le marché du travail. Plutôt que d’ouvrir une multitude d’enquêtes en parallèle, la Comco va édicter un code de bonnes pratiques afin de sensibiliser les entreprises
Tout est parti d’une enquête préalable lancée fin 2022 par le Secrétariat de la Commission fédérale de la concurrence (Comco). L’autorité pensait avoir peut-être débusqué une entente entre des banques sur les salaires applicables aux apprentis et aux étudiants en fin de formation, ainsi qu’aux employés ayant suivi certaines formations continues.
Au fur et à mesure de ses investigations, la Comco a constaté que les indices d’accords illicites ne se limitaient ni aux banques, ni aux salaires. «Nous avons découvert que de nombreux autres secteurs étaient concernés, dont l’industrie pharmaceutique, les sciences de la vie, les assurances, la santé, le marché du luxe ou la logistique», explique au Temps son vice-directeur Olivier Schaller.
Voir plus