La Banque mondiale accuse les politiques libanais de cruauté au sujet du gel de l'épargne
BEYROUTH (Reuters) - La Banque mondiale a accusé dans un rapport publié mercredi les politiques libanais de cruels lorsqu'ils affirment que les avoirs des épargnants dans le pays sont sacrés, et que de tels dires "contredisent de manière flagrante la réalité".
Le Liban est actuellement dans sa troisième année d'un effondrement financier "délibéré", qui a poussé huit personnes sur dix dans la pauvreté, a indiqué la Banque mondiale.
Avec ce rapport, il s'agit de la deuxième fois cette année que la Banque mondiale critique les politiques au pouvoir au Liban, après les avoir accusés en janvier d'avoir "orchestré" l'effondrement économique catastrophique du pays par leur mainmise sur les ressources.