ANALYSE. Pour Kamala Harris «l’urgence climatique est évidente» tandis que Donald Trump parle de «canular» et veut supprimer les mesures environnementales de Biden. Tout oppose les deux candidats sur ce dossier aux enjeux essentiels pour la planète
Le premier parle d’une «arnaque verte» et d’un «canular». La seconde d’une «menace existentielle pour des millions de gens» et de «temps perdu qu’il faut urgemment rattraper». Le républicain a demandé à des dirigeants du secteur pétrolier de faire don d’un milliard de dollars à sa campagne contre la promesse de supprimer les lois environnementales de Joe Biden. La démocrate, quand elle était procureure, a attaqué en justice des compagnies pétrolières qu’elle estimait polluantes.
Tout semble opposer Donald Trump et Kamala Harris, les candidats à la succession de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis, surtout quand il s’agit de climat et de politique énergétique. Or c’est sur ces fronts que l’impact de la présidentielle pourrait se faire le plus sentir en dehors des Etats-Unis.
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