Après deux reports, le groupe informatique français
ATOS ORIGIN, en pleine crise financière, dévoile mardi matin ses résultats annuels et les "prochaines étapes" de son plan de sauvetage, à la suite de l'échec de la vente d'une partie de ses activités qui devait lui apporter de l'argent frais.
La direction de cet ex-fleuron, censé assurer une large partie des opérations technologiques des Jeux olympiques cet été, avait proposé en 2022 un plan comprenant sa scission en deux entités: Tech Foundation, qui regroupe les activités historiques d'infogérance, et Eviden, qui comprend notamment les activités "big data" et sécurité (BDS), la pépite du groupe.
Mais l'avenir d'
ATOS ORIGIN, dont l'endettement affole les investisseurs — avec 3,65 milliards d'euros d'emprunts et obligations à rembourser ou à refinancer d'ici fin 2025 —, s'est un peu plus assombri avec le retrait d'Airbus des discussions pour l'acquisition de BDS la semaine passée.