
COMMENTAIRE. Si elle obtient du G7 l’exemption des multinationales américaines de l’impôt minimal de 15%, l’administration américaine aura réussi un très joli coup. Et prouvé à la Suisse qu’elle aurait mieux fait de «se hâter lentement» sur ce dossier
Etre la première puissance économique mondiale a tout de même du bon. En jouant habilement sur les rapports de force, technique dont il raffole, Donald Trump vient d’arracher avec maestria une épine fiscale du pied des Etats-Unis.
Au cours des dernières semaines, les Européens ont découvert avec effroi l’article 899 de la «magnifique» (Big Beautiful Bill) réforme fiscale en discussion au Congrès. Il aurait notamment permis au gouvernement d’imposer des taxes aux entreprises dont les propriétaires ne sont pas américains, ainsi qu’aux investisseurs de pays qui imposeraient une fiscalité jugée déloyale vis-à-vis des entreprises américaines.
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