Moins de cinq mois après la liquidation judiciaire subite de Camaïeu et alors que le Groupe
GO SPORT est dans la tourmente, Kookaï a annoncé mercredi son placement en redressement judiciaire dû "aux difficultés économiques que rencontre le secteur du prêt-à-porter en Europe, que la crise du Covid-19 n'a fait qu'accentuer".
Le redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Paris "n'est pas une fin en soi" mais "une opportunité de rebondir et d'assainir (notre) situation financière", selon un communiqué de la marque qui a inventé les "Kookaïettes", "ces jeunes femmes impertinentes et cruelles avec les hommes", présentées dans des campagnes de pub remarquées.
Pour le moment, rien ne change pour les 121 boutiques françaises et ses 320 salariés, durant cette procédure destinée à permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif, grâce à la désignation d'un mandataire judiciaire pour administrer tout ou partie de l'entreprise.