La vice-présidente a attaqué mercredi son adversaire républicain sur le front économique lors d’un discours à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et lors d’une première interview en solo depuis qu’elle est candidate
Les sondages, pour une fois, sont formels: les Américains auront en tête leur porte-monnaie au moment de choisir le prochain ou la prochaine locataire de la Maison-Blanche le 5 novembre. Sur ce sujet capital, le candidat républicain Donald Trump continue d’être considéré comme plus crédible que sa challenger (50% d'opinions favorables pour le républicain sur ce sujet contre 39% pour la démocrate, selon la chaîne CNN). Mais plusieurs enquêtes récentes suggèrent que l’écart se resserre. Kamala Harris a un peu plus d’un mois pour renverser la vapeur, encore moins étant donné que de nombreux électeurs voteront de manière anticipée dans les quelques Etats qui feront la décision.
La candidate s’y est employée ce mercredi à Pittsburgh, dans l’Etat crucial de Pennsylvanie, lors d’un discours puis dans une interview, la première en solo, diffusée sur la chaîne MSNBC. Elle a prôné les investissements dans les petites entreprises, présentées comme l’épine dorsale de l’économie américaine. La Californienne s’est présentée comme la défenseuse de la classe moyenne américaine, «contrairement à Donald Trump et ses propositions de baisses d’impôts pour les grandes entreprises et les plus grosses fortunes», a-t-elle déclaré devant le club économique de la cité métallurgique de Pittsburgh.
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