
Parmi les nombreuses dispositions du «One Big Beautiful Bill Act», Donald Trump prévoit notamment de taxer les entreprises originaires de 17 pays imposant les services numériques américains
Pour financer sa réforme, Donald Trump compte notamment sur les recettes engrangées via les droits de douane. Des montants qui resteront insuffisants aux yeux des experts. Les investisseurs sont également préoccupés parce que le président américain espère faire payer les autres pays grâce à son projet fiscal pour remplir les caisses nationales.
La section 899 du «One Big Beautiful Bill Act» (un document de plus de 1000 pages) permet au gouvernement en place de prélever de nouvelles taxes, notamment auprès d’entreprises étrangères établies au pays de l’Oncle Sam. La mesure vise en particulier les sociétés dont les pays d’origine ont une taxe sur les services numériques américains qui touche les grands groupes technologiques américains comme Alphabet (maison mère de Google), AMAZON et Meta (Instagram et Facebook). Quelque 17 pays sont concernés dont la France, l’Italie, l’Inde, le Canada, le Brésil et le Nigeria, mais pas la Suisse. Donald Trump estime qu’il s’agit d’une disposition «de rétorsion» contre les taxes exigées aux grands groupes technologiques à l’étranger.
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