Ipsos: Croissance totale de 4,7 % et bon niveau de profitabilité et de génération de trésorerie au premier semestreCroissance totale de 4,7 % et bon niveau de profitabilité et de génération de trésorerie au premier semestre Croissance totale : 4,7 % Paris, 24 juillet 2024 – Ipsos, l’une des principales sociétés mondiales d’études de marché, réalise un chiffre d’affaires de 1 138,5 millions d’euros au premier semestre, en hausse de 51,4 millions d’euros par rapport au premier semestre 2023.
La croissance du premier semestre s’établit à 4,7 % dont 3,8 % en organique, -1,8 % d’effet de change défavorable et 2,8 % d’effet périmètre lié notamment aux acquisitions d’I&O Research aux Pays-Bas (leader en matière d'enquêtes sociales et politiques), Jarmany au Royaume-Uni (spécialiste en gestion et en analyse de données) et B&A en Irlande (expert en études d’opinion, de recherche sociale et en études de marché), qui réalisent, quelques mois après leur intégration, de bonnes performances. Ben Page, Directeur Général d’Ipsos, a déclaré : « Ipsos démontre à nouveau la résilience de son modèle opérationnel, illustrée par une croissance organique de près de 4 % et un très bon niveau de profitabilité et de génération de trésorerie au premier semestre. Malgré un ralentissement conjoncturel lié aux élections dans de nombreux pays (tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Inde) et des vents contraires spécifiques aux Etats-Unis, notre diversité géographique, la richesse de notre gamme de solutions, nos expertises uniques et nos avancées technologiques sont des fondamentaux essentiels qui nous permettent de poursuivre notre stratégie de croissance. » ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION
La région EMEA enregistre une croissance organique solide de 7,6 % sur le premier semestre, tirée par l’Europe Continentale et le Moyen-Orient. En particulier, une nouvelle organisation managériale commence à porter ses fruits en Allemagne, et ce pays enregistre, de même que l’Italie, une croissance à deux chiffres sur le semestre. La bonne dynamique des acquisitions récentes permet de porter la croissance totale dans la région à 10 %. L’activité dans les Amériques est en léger retrait. L’Amérique latine maintient une bonne dynamique. Aux Etats-Unis, la bonne tenue de nos lignes de services liées aux consommateurs, la très bonne performance de notre plateforme IPSOS Digital ainsi que le redressement de l’activité liée aux grands clients de la Tech se confirment. Cela étant, notre performance dans cette zone est pénalisée par le cycle électoral et la fin de grands contrats ponctuels qui pèsent sur nos activités d’affaires publiques, et par une vague de restructurations chez les grands acteurs de l’industrie pharmaceutique. A ces facteurs s’est ajoutée l’absence de management pendant plus de 6 mois. La mise en place récente d’une nouvelle organisation managériale devrait nous permettre de stabiliser la situation et de renouer progressivement avec la croissance en Amérique du Nord. La région Asie-Pacifique affiche une croissance organique de 4,0 % sur le semestre. La croissance en Chine reste faible en raison du manque de lisibilité macro-économique. Le reste de la zone a connu un ralentissement de l’activité dans le courant du deuxième trimestre, après un excellent premier trimestre. Quelques contrats seront en effet réalisés plus tard qu’initialement anticipé et devraient porter l’activité dans la deuxième partie de l’année, en particulier en Inde. ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE
Répartition des Lignes de Service par segment d’audience : Nos activités auprès des consommateurs affichent une croissance organique de 8,0 %, reflétant les très bonnes performances dans l’ensemble des géographies de nos lignes de service liées au suivi de la santé des marques, à l’innovation, à la création publicitaire et aux études qualitatives. La bonne tenue du secteur de la grande consommation a contribué à la bonne performance de ce segment. Les audiences clients et salariés, citoyens et médecins et patients restent pénalisées par le contexte difficile aux Etats-Unis. En dehors des Etats-Unis, elles affichent globalement une croissance de près 5 %. Les nouveaux services (plateformes, offres ESG, data analytics et advisory) représentent désormais 21,5 % du chiffre d’affaires du Groupe. Ils enregistrent une croissance organique de 13 %, tirée par IPSOS Digital, notre solution DIY en croissance de 37 % sur le semestre. PERFORMANCE FINANCIÈRE Compte de résultat résumé
*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii) l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et produits non courants, (iv) les impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers et (v) les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays. Postes du compte de résultat La marge brute progresse de 80 points de base à 68,5 % contre 67,7 % à la même période l’année dernière. Cette augmentation du ratio de marge brute s’explique pour l’essentiel par (i) la forte croissance d’Ipsos Digital dont le taux de marge brute est significativement supérieur à la moyenne du Groupe, (ii) la progression de l’internalisation de la collecte de données consécutive aux investissements dans nos panels. En ce qui concerne les coûts d’exploitation, la masse salariale progresse de Les frais généraux augmentent de 8,3 millions d’euros, en raison principalement (i) d’une hausse des dépenses informatiques et technologiques reflétant la mise en œuvre de notre plan stratégique et (ii) d’un effet de périmètre lié à l’acquisition de 11 sociétés depuis le début d’année 2023. Le ratio de frais généraux par rapport à la marge brute s’établit à 14,9 % et reste, à l’instar de la masse salariale, significativement inférieur à celui de 2019 (18,3 %). Le poste « Autres charges et produits opérationnels », qui se compose pour l’essentiel de coûts de départ, affiche un solde négatif de 7,7 millions d’euros, en baisse de 2 millions d’euros par rapport à l’année dernière. Au total, la marge opérationnelle s’établit à 10,1 % au premier semestre 2024, en progression de 140 points de base par rapport à l’année dernière. La charge d’intérêts nette s’élève à 5,7 millions d’euros contre 6,6 millions l’année dernière, traduisant la baisse de l’endettement brut du groupe entre le 1er semestre 2023 et le 1er semestre 2024. Le taux effectif d’impôts s’établit à 26,0 % contre 25,8 % au premier semestre 2023. Le résultat net, part du Groupe, s’établit à 78 millions d’euros contre 56 millions d’euros au premier semestre 2023, en progression de 38,3%. Le résultat net ajusté, part du Groupe, est également en hausse à 82 millions d’euros contre 70 millions d’euros l’année dernière, soit une progression de 17,5 %. Structure financière Flux de trésorerie. La capacité d’autofinancement s’établit à 177 millions d’euros, contre 137 millions au premier semestre 2023, soit une hausse de 40 millions d’euros, ceci en lien avec la hausse du résultat net avant impôts. Le besoin en fonds de roulement connaît une nette amélioration de 35 millions d’euros au premier semestre 2024 par rapport à celui de 2023. Comme anticipé, un niveau élevé d’encaissements clients a été enregistré sur le premier semestre 2024, en lien avec le fort niveau de revenus du dernier trimestre 2023. Les investissements en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d’investissements en infrastructure informatique et technologique et se sont élevés à 32 millions d’euros au premier semestre. Ces investissements sont en hausse de 20%, en ligne avec la mise en œuvre de notre feuille de route en matière de plateformes et technologies. Au total, la génération de trésorerie libre d’exploitation s’établit à 80 millions d’euros, soit une hausse de 56 millions d’euros par rapport à l’année dernière. En ce qui concerne les investissements non courants, IPSOS a investi au 1er semestre plus de 28 millions d’euros en procédant notamment à l’acquisition de Jarmany au Royaume-Uni et de I&O Research au Pays-Bas en janvier 2024. Enfin, les opérations de financement pour le premier semestre 2024 incluent notamment les rachats de titres en lien avec la livraison des plans d’actions gratuites pour les salariés du Groupe. Les capitaux propres s’élèvent à 1 421 millions d’euros au 30 juin 2024 contre La dette financière nette s’élève à 100 millions d’euros, en baisse par rapport au 31 décembre 2023 (120 millions d’euros) et au 30 juin 2023 (129 millions d’euros). Le ratio de levier (calculé hors impact IFRS 16), s’établit 0,3 fois l’EBE (contre 0,3 fois au 31 décembre 2023 et 0,4 au 30 juin 2023). Position de liquidité. La trésorerie au 30 juin 2024 s’élève à 283 millions d’euros, contre 278 millions d’euros au 31 décembre 2023. Le Groupe affiche par ailleurs un excellent niveau de liquidité, avec près de 500 millions d’euros de lignes de crédit à plus d’un an, et n’a aucune échéance de dette en 2024. PERSPECTIVES Grâce à la résilience de son modèle opérationnel et sa forte capacité d’adaptation dans des environnements macro-économiques et géopolitiques complexes, IPSOS poursuit sa trajectoire de croissance et améliore sa profitabilité et sa génération de trésorerie au premier semestre. Le Groupe est en très bonne position pour continuer à financer sa croissance, ses investissements et ses acquisitions. Quelques mois après leur intégration, les dernières acquisitions réalisent une bonne performance. Dans le domaine technologique, le Groupe poursuit activement la mise en œuvre de sa feuille de route, incluant la revue de ses processus de collecte de données numériques et de nouveaux investissements dans l'Intelligence Artificielle, au travers du lancement de nouvelles offres reposant sur IPSOS Facto, sa plateforme d'IA générative. La croissance organique du premier semestre est plus faible qu’anticipé, en particulier à la fin du deuxième trimestre. Cela reflète pour partie l’impact du cycle électoral et l’attentisme qui résultent des élections dans de nombreux pays cette année (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Inde notamment). Par ailleurs, le contexte ne s’est pas amélioré au deuxième trimestre aux Etats-Unis. Une fois dissipés les aléas liés à l’élection présidentielle et aux restructurations du secteur pharmaceutique, la nomination récente d’une nouvelle Directrice Générale en Amérique du Nord et la mise en place d’une nouvelle organisation managériale devraient permettre un retour à la croissance dans cette région d’ici le début de l’année prochaine. A court terme, nous ajustons à la baisse notre objectif de croissance organique pour 2024 et anticipons désormais une croissance organique proche de celle de l’année dernière ( 3 %). Dans le même temps, la progression de la marge brute et la bonne discipline dans la gestion de nos coûts nous permettent de maintenir notre objectif de marge opérationnelle autour de 13%. *** Présentation des résultats semestriels Une rediffusion sera également disponible sur Ipsos.com Annexes
La plaquette complète des états financiers consolidés au 30 juin 2024 est disponible sur Ipsos.com À PROPOS D’IPSOS Ipsos est l’un des leaders mondiaux des études de marché et des sondages d’opinion, présent dans 90 marchés et comptant près de 20 000 collaborateurs. Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui permettent de fournir des informations et des analyses poussées sur les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des consommateurs, des patients, des clients et des employés. Nos 75 solutions s’appuient sur des données primaires provenant de nos enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de techniques qualitatives ou observationnelles. Notre signature « Game Changers » résume bien notre ambition d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec confiance dans un monde en rapide évolution. Créé en France en 1975, IPSOS est coté à l’Euronext Paris depuis le 1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SBF 120, Mid-60, STOXX Europe 600 et est éligible au service de règlement différé (SRD). 35 rue du Val de Marne
* ajusté des éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), de l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays et de l’impact net d’impôts des autres produits et charges non courants et impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers. État de la situation financière, Comptes semestriels au 30 juin 2024 |