Mercredi et jeudi se tenait l’AI Safety Summit à Bletchley Park. Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Suisse ou encore Chine se sont accordés sur des principes pour réguler l’IA. Est-ce possible? L’avis d’une experte sur ce sommet
C’est le sommet international le plus important jamais tenu pour tenter de réguler l’intelligence artificielle (IA). Alors que la mise à disposition de ChatGPT date de bientôt un an – c’était le 30 novembre 2022 – et que les menaces liées à l’IA se précisent dangereusement, la Grande-Bretagne a décidé d’agir. Avec un paradoxe d’entrée, puisque c’est le premier ministre britannique Rishi Sunak, pourtant ultralibéral, qui a convoqué l ’AI Safety Summit à Bletchley Park, au nord de Londres.
Son but: tenter de réguler une technologie en plein essor. Avec, à la clé, une déclaration commune, la participation historique de la Chine et des géants de la technologie. Sabine Süsstrunk, directrice du Laboratoire d’images et représentation visuelle de la Faculté informatique et communications de l’EPFL, nous aide à décoder ce sommet.
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