Le gouvernement italien a démenti jeudi travailler au rétablissement de l'immunité en matière environnementale pour l'aciérie Ilva de Tarente (sud), un site extrêmement pollué, contrairement à ce qu'avait assuré un peu plus tôt le groupe sidérurgique
ARCELORMITTAL, qui l'a reprise l'an dernier.
ArcelorMittal a affirmé fin juin qu'il se verrait contraint de fermer le site à partir du 6 septembre si le gouvernement ne revenait pas sur un décret supprimant "l'immunité pénale et administrative" pour les gestionnaires d'Ilva en matière d'environnement.
"Nous avons souligné l'importance du dossier auprès du gouvernement", a déclaré le directeur financier d'
ARCELORMITTAL, Aditya Mittal, lors d'une conférence téléphonique pour les résultats semestriels du groupe.