
L’homme d’affaires suisse investit depuis 2013 dans des projets liés aux cryptomonnaies, après avoir fait fortune dans l’immobilier. Une prise de risque qui lui a été très profitable
Les cryptomonnaies peuvent - elles rendre riche? A cette question, l’entrepreneur Gian Bochsler répondrait sans doute qu’elles ont considérablement accru sa fortune. Le Neuchâtelois de 51 ans figure à la 37e place du classement annuel des 300 plus riches de Suisse, réalisé par le magazine Bilan. Actif dans l’immobilier, il a commencé dès 2013 à investir dans des projets liés à ces systèmes de paiement basés sur des registres distribués (blockchain). Depuis, il a largement contribué à favoriser l’émergence d’acteurs au sein de l’écosystème neuchâtelois. De l’entreprise Bity aux fondations Origyn et Dfinity, son soutien a permis au canton de se faire un nom sur la carte mondiale des cryptomonnaies. C’est dans sa demeure de Versoix, à Genève, qu’il nous a reçus le mercredi 3 janvier, affairé ce jour-là à vendre des positions alors que le cours du bitcoin reculait sur fond de rumeurs autour de l’approbation d’un ETF au comptant lié à cette cryptomonnaie.
Vous avez commencé votre carrière professionnelle comme ouvrier à Neuchâtel, et figurez aujourd’hui parmi les plus grandes fortunes de Suisse. Comment en êtes-vous arrivé là?
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