
CHRONIQUE. Les exclusions de secteurs jugés nuisibles ont laissé la place à la prise en compte de l’impact des activités industrielles (positives et négatives) et de l’exposition aux risques environnementaux et sociaux des entreprises. Puis le reporting a été revu à la baisse
La finance durable, qui vise à aligner les investissements avec des objectifs environnementaux et sociaux, doit trouver un second souffle. L’actualité géopolitique, les enjeux économiques qui en découlent, et les critiques croissantes envers les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) obligent les acteurs et les régulateurs à faire preuve de pragmatisme. Si le dogmatisme des défenseurs de l’ESG perd de son influence, les défis environnementaux et sociaux, eux, s’aggravent. Il est temps que l’idéologie cède place à l’efficience économique.
Initialement, l’approche de l’investissement durable consistait à ériger les critères ESG en piliers incontournables en matière de sélection d’actifs. Certaines institutions financières ont donc exclu des secteurs d’activité jugés nuisibles, tels que les énergies fossiles et la défense.
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