
La conférence Building Bridges qui s’ouvre ce lundi à Genève participe à un nécessaire travail d’information sur la finance durable. Mais l’utilisation pernicieuse des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) reste un véritable frein au véritable développement de ces investissements
De lundi à jeudi, la conférence Building Bridges mettra en avant une foule de solutions d’investissements dans la nature, le climat, la biodiversité. Pour cette 5e édition, la manifestation genevoise poursuit son travail de mise en lumière et espère convertir les professionnels de la finance qui participeront aux présentations et ateliers. C’est un effort bienvenu et nécessaire, qui vise aussi à favoriser les coopérations entre la place financière et la Genève internationale. On peut néanmoins commencer à désespérer du fait que les professionnels du secteur en soient toujours au stade de la découverte de la durabilité. La vraie question de cette semaine «verte» pourrait être: pourquoi ces solutions n’ont-elles pas été vraiment utilisées jusque-là?
La première édition de Building Bridges, en 2019, a permis de découvrir la finance durable. Malgré l’annulation du millésime 2020 pour cause de covid, on disait même que la discipline était devenue grand public. Le mot d’ordre de l’épisode 2021 était même de passer «des paroles aux actes». Trois ans plus tard, l’impression d’en être toujours là est tenace.
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