Fin du procès de France Télécom et de ses ex-dirigeants pour "harcèlement moral"
Dernier jour au procès de France Télécom et de ses ex-dirigeants: la parole est jeudi à la défense de l'ancien PDG Didier Lombard, qui nie comme ses co-prévenus tout "harcèlement moral", dix ans après plusieurs suicides de salariés.
Contre ce qu'il qualifie de harcèlement érigé "en stratégie" dans l'une des plus grosses sociétés du pays, le parquet de Paris a requis vendredi "le maximum" prévu par la loi: 75.000 euros d'amende contre France Télécom, un an d'emprisonnement et une amende de 15.000 euros contre ses ex-dirigeants.
Le PDG de France Télécom de 2005 à 2010, Didier Lombard, son ex-numéro 2 Louis-Pierre Wenès et son ex-DRH Olivier Barberot sont soupçonnés d'avoir mis en place "une politique d'entreprise visant à déstabiliser les salariés et à créer un climat anxiogène", alors qu'ils voulaient supprimer des milliers d'emplois.