
Depuis la dissolution de l’Assemblée, les investisseurs manifestent leur inquiétude, craignant que la situation financière du pays se dégrade encore. Présenté vendredi, le programme du Nouveau front populaire ne les rassure pas
Si la cote de popularité d’Emmanuel Macron n’a cessé de chuter depuis son élection de 2017, le président français avait su se faire apprécier des milieux économiques. Sur les marchés financiers, son étoile a perdu de son éclat cette semaine. A la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche, les investisseurs ont sanctionné les actifs français, ciblant notamment la dette publique.
Vendredi, l’écart de rendement entre l’emprunt à dix ans de la France et celui de l’Allemagne – appelé le «spread» dans le jargon financier – a continué d’augmenter. La prime de risque demandée pour les titres français a atteint son plus haut niveau depuis 2011. Le taux était de 3,12% en milieu d’après-midi, tandis que son équivalent allemand reculait à 2,35%.
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