Depuis le début de l’année, Eric Niederhauser dirige les Retraites Populaires. S’il espère que la révision de la loi sur la prévoyance professionnelle sera acceptée en septembre, il juge que le système suisse des retraites tiendra quoi qu’il en soit
A quelques mois d’une votation de tous les dangers sur la réforme de la prévoyance professionnelle, on pourrait s’attendre à rencontrer un homme inquiet. Il n’en est rien. Eric Niederhauser, serein, nous accueille dans son spacieux bureau du bâtiment des Retraites Populaires qui offre une vision à 180 degrés sur Lausanne, avec la cathédrale trônant en arrière-plan.
Cet actuaire de 49 ans a pris en janvier la tête de l’institution de droit publique. Après la terrible année 2022 sur les marchés financiers et à l’instar de la majorité des autres caisses de pension suisse, Retraites Populaires, un acteur important de l’immobilier et de la prévoyance professionnelle a pu redresser la barre l’an dernier. Ses placements ont dégagé un rendement de 4,3%. Une participation aux excédents à hauteur de 32 millions de francs a pu être versée aux personnes assurées, ainsi qu’une allocation unique totale de 3,5 millions aux bénéficiaires du 2e pilier. Quelque 118 000 personnes sont affiliées à l’entreprise mise sur les fonts baptismaux en 1912.
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