Entre "peste et choléra", Bordeaux se résigne à arracher ses vignes
Méthodiquement, la pince mécanique déracine les vignes de Renaud Jean. Une destruction "compliquée à vivre" pour ce viticulteur, mais "le moins mauvais calcul" grâce à un plan d'arrachage subventionné pour sauver le Bordelais de la surproduction, et bientôt étendu à d'autres régions.
Ceps, piquets, fils de fer, les rangées disparaissent sous les secousses de la machine, ramenant ces trois hectares de coteau à l'état de jachère.