
L’Union européenne (UE) s’apprête à voter des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques chinoises pour protéger son industrie. Mais les difficultés des constructeurs européens s’accumulent alors que les ventes baissent
Alors qu’au sein de l’UE, un vote doit se tenir vendredi 4 octobre pour confirmer la mise en place de taxes douanières sur les véhicules électriques chinois, l’horizon de l’industrie automobile européenne continue de s’assombrir.
Lundi, le groupe Stellantis a revu à la baisse ses prévisions de marge opérationnelle pour 2024. Il vise désormais une fourchette comprise entre 5,5% et 7%, contre une marge à «deux chiffres» auparavant. Une annonce qui a entraîné un décrochage en bourse. Le titre du constructeur issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler a perdu quasiment 15% de sa valeur en une journée. RENAULT a elle aussi vu son titre reculer dans un contexte difficile pour les fabricants de voitures européens.
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