
Le président argentin, Javier Milei, a mis jeudi son veto à la loi sur le financement des universités, un secteur touché de plein fouet par l’austérité. Désillusionnés, des chercheurs choisissent l’exil
La grande manifestation nationale du 2 octobre suivie par plus d’un million de personnes dans toutes les villes d’Argentine pour soutenir la loi sur le financement des universités et de la recherche n’aura pas fait flancher le président, Javier Milei.
Ce dernier a en effet campé sur sa position de refus et, à peine la manifestation terminée, a mis jeudi son veto à la loi votée par le parlement le 13 septembre. Cette loi adoptée dans l’urgence doit assurer au budget des universités une indexation sur le taux de l’inflation, budget qui n’a pas évolué depuis l’ascension au pouvoir de «JM» malgré une augmentation des prix de 100%.
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