RESULTATS SEMESTRIELS 2024
Poursuite de la progression de la performance opérationnelle
Baisse des prix de marché engagée
Production nucléaire en France en hausse, attendue dans le haut de la fourchette
Intensité carbone historiquement faible
Succès des offres commerciales
Stabilisation de la dette financière nette
« Ambitions 2035 » : poursuite de la transformation du Groupe
Performance
Chiffre d’affaires : 60,2 Mds€ EBITDA : 18,7 Mds€ EBIT : 9,6 Mds€ Résultat net part du Groupe : 7,0 Mds€ Endettement Financier Net : 54,2 Mds€ - Ratio EFN/EBITDA (1) : 1,28x
Bâtir le système électrique de demain
EDF déploie « Ambitions 2035 », un projet de développement de performance et de transformation pour l’entreprise autour de 4 piliers : l’accompagnement des clients dans la réduction de leur empreinte carbone, la production de plus d’électricité décarbonée, le développement des réseaux face aux défis de la transition énergétique et de solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.
Pour être au rendez-vous des opportunités liées à la transition énergétique, EDF investit dans les compétences de demain avec des recrutements massifs dans les 10 années à venir, et notamment en France près de 20 000 dont 9 500 alternants et stagiaires en 2024 en favorisant la mixité, la diversité et l’insertion des jeunes. En parallèle, la fondation EDF a défini son nouveau mandat pour les 5 prochaines années autour de l’accompagnement de la transition écologique et sociale, orienté vers l’éducation, la formation et l’écocitoyenneté.
Accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone :
- Succès des offres commerciales dans le cadre de la nouvelle politique commerciale : signature de lettres d'intention pour des partenariats industriels (2) représentant déjà plus de 10 TWh annuels et signature de près de 2 200 contrats avec des entreprises de toutes tailles pour les horizons 4 et 5 ans (près de 13 TWh pour 2028 et 7 TWh pour 2029).
- Portefeuille de clients résidentiels dans les pays du G4 (3) en hausse de 370 000 clients.
- Décarbonation des usages : le nombre de points de charge de véhicules électriques déployés ou gérés a progressé de 12 %. Dalkia a développé la 1ère pompe à chaleur très haute température pour les industriels, installée dans l’usine du papetier Wepa Greenfield, qui permet une baisse de 1 000 tonnes des émissions de CO2 par an.
- Autoconsommation : hausse de 73 % des installations photovoltaïques en toiture et ombrières de parking B2B par EDF ENR.
Produire plus d’électricité bas carbone :
- La production d’électricité disponible à la demande et à chaque instant est en hausse de 12 % à 259 TWh. Avec 94 % de production décarbonée, EDF a une intensité carbone parmi les plus faibles au monde de 29 gCO2/kWh (dont 3 gCO2/kWh en France métropolitaine), en baisse de 27 % par rapport au 1er semestre 2023.
- En France, la hausse de 19,4 TWh de la production nucléaire à 177,4 TWh reflète la bonne performance opérationnelle, après un 1er semestre 2023 qui avait été impacté notamment par le traitement de la corrosion sous contrainte et les mouvements sociaux, avec en 2024 une meilleure maîtrise des arrêts de tranche, conduisant à une meilleure disponibilité du parc.
- L’estimation de production nucléaire en France est attendue dans le haut de la fourchette
315-345 TWh pour 2024 et celles de 2025 et 2026 sont confirmées dans la fourchette 335-365 TWh (4). - La hausse de 9,9 TWh de la production hydraulique (5) à 31,1 TWh s’explique par des taux de disponibilité élevés et de meilleures conditions hydrauliques.
- La hausse de 13,1 % de la production éolienne et solaire à 15,5 TWh est due notamment aux nouvelles capacités installées qui atteignent 24,8 GW bruts (dont le parc offshore de Fécamp en France de ~500 MW). Le portefeuille de projets éoliens et solaires est également en hausse de 13 %, à 111 GW bruts (dont le gain du projet Hydrom à Oman de 4,5 GW et 2,5 GW de stockage).
- EDF a signé 5,8 Mds€ de prêts bancaires verts dédiés au financement de l’extension de la durée de vie du parc nucléaire existant et émis avec succès une émission obligataire verte multi-tranches (nucléaire, renouvelables, réseaux) de 3 Mds€.
- EDF se mobilise pour assurer la réussite des projets nucléaires :
- Flamanville 3 : après le chargement du combustible réalisé en mai 2024, la divergence du réacteur est imminente et la connexion au réseau est prévue quelques semaines après.
- Nouveau nucléaire britannique :
- Hinkley Point C : les 3 premiers générateurs de vapeur ont été livrés.
- Sizewell C : la licence de site nucléaire, nécessaire à la poursuite du projet, a été obtenue auprès de l’autorité de sûreté britannique. Framatome a signé des contrats avec Sizewell C pour les chaudières, le système commande et la fourniture du combustible.
- EPR2 : le projet a passé un nouveau jalon : la maturité du design a été validée après une revue par des tiers. Par ailleurs, l’ensemble des autorisations environnementales nécessaires à l’implantation des 2 réacteurs sur le site de Penly ont été obtenues.
- Nuward SMR : évolution du projet vers un design fondé sur des briques technologiques éprouvées.
- Arabelle Solutions : acquisition des activités nucléaires de l’îlot conventionnel des centrales nucléaires comprenant les groupes turbo-alternateurs auprès de GE Steam Power (6).
Développer les réseaux pour faire face aux défis de la transition énergétique :
- Les réseaux sont mobilisés pour la transition énergétique avec une progression de 33 % des raccordements d’installations d’énergie renouvelable par Enedis (7).
- Les investissements d’Enedis, EDF SEI (Systèmes Énergétiques Insulaires) et Electricité de Strasbourg sont en hausse de 9 % en lien essentiellement avec celle des raccordements et avec la transition énergétique.
- Afin d’augmenter et de sécuriser l’alimentation électrique entre la Sardaigne, la Corse et la Toscane, le remplacement de la liaison électrique a été lancé.
Développer les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique via :
- La décarbonation des moyens thermiques flexibles :
- Les tests concluants pour le fonctionnement de 2 turbines à combustion avec un bioliquide durable HVO (8) à Vaires-sur-Marne à la place du fioul permettraient de décarboner cet outil flexible et pilotable du système électrique.
- Le projet de centrale de Ricanto (130 MW - Corse) qui fonctionnera à la biomasse liquide en remplacement de la centrale thermique du Vazzio a obtenu les autorisations administratives.
- La hausse de 35 % de stations de recharge pilotables gérées pour véhicules électriques.
- La croissance des contrats d’effacement B2C ( 68 % de clients).
Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 25 juillet 2024 sous la présidence de Luc Rémont, a arrêté les comptes consolidés clos le 30 juin 2024. Luc Rémont, Président-Directeur Général d’EDF a déclaré : « Le premier semestre 2024 est marqué par des résultats opérationnels et financiers en progression. Ils témoignent des efforts menés par l’ensemble des équipes d’EDF pour retrouver de hauts niveaux de production et confirment notre capacité à proposer une électricité bas carbone, compétitive et toujours disponible permettant aux consommateurs de choisir en confiance d’électrifier leurs usages. Dans un contexte de baisse rapide et durable des prix de marché, EDF déploie son projet d’entreprise « Ambitions 2035 » pour être au rendez-vous de la performance et des investissements nécessaires à la révolution électrique. »
Perspectives 2024 EBITDA attendu en recul par rapport à 2023 du fait de la baisse rapide des prix de marché Production nucléaire en France attendue dans le haut de la fourchette 315-345 TWh (4)
Objectifs 2026 (9) Endettement financier net / EBITDA : ≤ 2,5x Dette économique ajustée / EBITDA ajusté (10) : ≤ 4x
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Principaux résultats financiers :
(en millions d’euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
France - Activités de production et commercialisation | 8 641 | 10 311 | 19,3 % |
France - Activités régulées | 1 176 | 2 822 | 140,0 % |
EDF Renouvelables | 433 | 574 | 32,6 % |
Dalkia | 220 | 230 | 5,0 % |
Industrie et Services (1) | 110 | 101 | -5,5 % |
Royaume-Uni | 2 266 | 1 989 | -15,2 % |
Italie | 828 | 993 | 21,5 % |
Autre international | 508 | 455 | -10,8 % |
Autres métiers | 1 924 | 1 213 | -37,0 % |
Total Groupe | 16 106 | 18 688 | 15,7 % |
La bonne performance opérationnelle qui se traduit par une hausse de la production nucléaire et hydraulique en France, explique la progression de l’EBITDA de près de 2,6 milliards d’euros pour atteindre 18,7 milliards d’euros, malgré une baisse rapide des prix de marché déjà enclenchée. Les activités de services et les renouvelables dans le reste de l’Europe contribuent à la progression de l’EBITDA.
La baisse des prix de marché se traduira par un recul significatif de l’EBITDA au 2ème semestre 2024 par rapport à celui de 2023.
Le résultat financier représente une charge de 13 millions d’euros, en nette amélioration de 1,5 milliard d’euros par rapport au 1er semestre 2023 en raison de :
- la bonne performance du portefeuille des actifs dédiés avec un rendement de 5,5 % (comme au 1er semestre 2023), permise par l’évolution favorable des marchés financiers, et en particulier des marchés actions, contribuant à l’amélioration des autres produits et charges financières de 1 milliard d’euros (avec un impact cash limité) ;
- la baisse de la charge de désactualisation de 0,7 milliard d’euros, principalement liée à la hausse de 0,10 % du taux réel d’actualisation des provisions nucléaires en France en 2024. Il était resté stable au 1er semestre 2023 (sans impact cash) ;
- la hausse de 0,2 milliard d’euros du coût de l’endettement financier brut modérée par la gestion active de la dette, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt (avec un effet cash de -0,3 milliard d’euros).
Le résultat financier courant s’établit à -1,7 milliard d’euros, en hausse de 1,3 milliard d’euros. Il est retraité des éléments non récurrents, dont en particulier la variation de juste valeur du portefeuille d’actifs dédiés.
Le résultat net courant s’élève à 8,4 milliards d’euros. La hausse de 2,1 milliards d’euros reflète notamment la forte croissance de l’EBITDA diminuée de la charge d’impôt.
Le résultat net part du Groupe s’élève à 7,0 milliards d’euros, en progression de près de 1,2 milliard d’euros. Outre la forte augmentation du résultat net courant, la hausse s’explique notamment par les éléments après impôt suivants :
- la nouvelle estimation des coûts prévisionnels d’entreposage des combustibles usés en France pour 2,4 milliards d’euros ;
- la variation de juste valeur des instruments financiers pour 0,4 milliard d’euros ;
- la provision pour risque dans le cadre de la renégociation d’un avenant à l’accord traitement-recyclage avec Orano pour -0,8 milliard d’euros en 2023, sans équivalent en 2024.
Le cash-flow s’établit à 1,9 milliard d’euros versus -1,6 milliard d’euros au 1er semestre 2023. Il s’explique par un EBITDA cash de 17,6 milliards d’euros dû à une bonne performance opérationnelle malgré la baisse des prix de marché.
Le besoin en fonds de roulement augmente de 0,7 milliard d’euros, dont :
- 3,8 milliards d’euros liés essentiellement à la hausse de la créance CSPE dans un contexte de baisse des prix de marché entrainant une hausse du soutien aux producteurs d’énergies renouvelables,
- -3,8 milliards d’euros liés à la baisse des prix sur les créances clients en France,
- l’impact de l’activité d’optimisation/trading est neutre.
Ce cash-flow permet de financer des investissements nets de 11,1 milliards d’euros, en hausse de 1,9 milliard d’euros en raison notamment des projets de nouveau nucléaire, dont Hinkley Point C, du développement et du renforcement des réseaux et de la maintenance du parc nucléaire. Par ailleurs, le rachat des activités nucléaires de GE Steam Power (Arabelle Solutions) et des 5 % d’Assystem dans le capital de Framatome ont un impact sur la hausse des investissements pour un montant total de 0,9 milliard d’euros.
- Endettement financier net (2)
L’endettement financier net atteint 54,2 milliards d’euros, stable par rapport à fin 2023. L’impact favorable du cash-flow positif est presque compensé par l’annonce du remboursement de l’obligation hybride émise en octobre 2018 pour un montant nominal de 1,25 milliard d’euros et du remplacement de son equity content par l’augmentation de capital résultant de la conversion des Océane en 2023 (3).
Les émissions obligataires réalisées pendant le 1er semestre pour un montant d’environ 5,5 milliards d’euros, la baisse du niveau de la dette court terme et les remboursements anticipés de prêts bancaires permettent un allongement de la maturité de la dette financière à 12,1 ans à fin juin 2024 (vs 11 ans à fin 2023) et la maîtrise du coût du financement dans un contexte de hausse des taux.
Résultats financiers par segment :
La ventilation du chiffre d’affaires est présentée aux bornes des segments, avant les éliminations inter-segments.
- France - Activités de production et commercialisation
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 34 622 | 26 244 | -24,2 % |
EBITDA | 8 641 | 10 311 | 19,3 % |
La hausse de l’EBITDA s’explique par la progression de la production nucléaire et de la production hydraulique qui a un effet favorable estimé à, respectivement 1,5 milliard d’euros et 0,8 milliard d’euros.
Par ailleurs, la baisse des prix de vente a un impact estimé à -8,1 milliards d’euros. Elle s'explique notamment par un prix de marché moyen à terme pour 2024 des 2 années précédentes de 178 €/MWh versus 218 €/MWh pour 2023 et un prix de l’écrêtement ARENH de 102 €/MWh pour 2024 versus 410 €/MWh pour 2023.
La baisse des prix de marché sur les achats nets réalisés dans un contexte de hausse de la production nucléaire représente un effet positif estimé à 7,8 milliards d’euros. Cet effet devrait être très limité pendant le 2ème semestre.
- France - Activités régulées (4)
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 9 978 | 10 467 | 4,9 % |
EBITDA | 1 176 | 2 822 | 140,0 % |
Dont Enedis | 763 | 2 311 | 203 % |
La hausse de l’EBITDA s’explique principalement par un effet prix positif estimé à 1,9 milliard d’euros, en raison d’achats des pertes effectués à des prix de marché moins élevés qu’en 2023 (1,3 milliard d’euros) et de l’évolution du TURPE (5) (0,5 milliard d’euros).
La baisse des volumes acheminés hors effet climat de 0,6 TWh, a un impact limité en EBITDA.
- EDF Renouvelables - Énergies Renouvelables
Renouvelables Groupe hors activité hydraulique France
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d'affaires | 1 705 | 2 142 | 7,3 % |
EBITDA | 763 | 1 066 | 31,6 % |
Dont EDF Renouvelables
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 985 | 1 020 | 3,4 % |
EBITDA | 433 | 574 | 32,6 % |
Dont EBITDA production | 593 | 627 | 5,7 % |
L’augmentation de l’EBITDA Renouvelables Groupe s’explique par une hausse de 13,1 % de la production éolienne et solaire grâce aux nouvelles capacités installées qui atteignent 15,3 GW nets à fin juin 2024. En Italie et en Belgique, la production hydraulique est également en nette progression grâce à de meilleures conditions d’hydraulicité.
Concernant EDF Renouvelables, l’EBITDA production progresse grâce à la hausse des volumes produits de 9,7 % provenant des mises en service de parcs réalisées malgré des conditions de vent et d’ensoleillement moins favorables en France et des prix en baisse. Par ailleurs, la hausse de l’EBITDA s’explique par la rotation du portefeuille, avec notamment des cessions de parc aux Etats-Unis et au Brésil.
- Dalkia - Services Énergétiques
Services Énergétiques Groupe (6)
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d'affaires | 4 506 | 4 044 | -8,2 % |
EBITDA | 291 | 307 | 4,8 % |
Dont Dalkia
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 3 411 | 2 943 | -12,6 % |
EBITDA | 220 | 230 | 5,0 % |
Les activités de services en France de Dalkia et IZI Confort contribuent à la progression de l’EBITDA des Services Energétiques Groupe.
Concernant Dalkia, l’augmentation de l’EBITDA s’explique par la performance des activités commerciales notamment en France dans les services d’efficacité énergétique et les activités de décarbonation. En revanche, les ventes d’électricité des installations de cogénération sont en recul par rapport au 1er semestre 2023.
- Industrie et Services (7)
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d'affaires | 1 959 | 2 191 | 10,1 % |
EBITDA Framatome | 307 | 326 | 7,2 % |
EBITDA Framatome contributif groupe EDF | 110 | 101 | -5,5 % |
Les projets liés au nouveau nucléaire en France et au Royaume-Uni expliquent la hausse de l’EBITDA.
Les prises de commande s’établissent à environ 15,2 milliards d’euros à fin juin 2024, en nette hausse versus fin 2023 notamment grâce aux projets nouveau nucléaire en France et au Royaume-Uni, notamment le projet Sizewell C.
Avec TechnicAtome, Framatome a acquis Vanatome (Daher Valves) qui assure la conception, la fabrication et la qualification de vannes et robinets pour le nucléaire et la défense.
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 12 140 | 9 048 | -28,1 % |
EBITDA | 2 266 | 1 989 | -15,2 % |
Le recul de l'EBITDA s'explique en particulier par une baisse des marges dans les segments des clients résidentiels et petites entreprises. En effet, le 1er semestre 2023 avait bénéficié d’un recouvrement exceptionnel d’une partie des coûts supportés lors de la crise de l'énergie.
La performance opérationnelle a été solide pour l'activité de production avec une baisse limitée à 0,1 TWh de la production nucléaire à 18,1 TWh malgré les arrêts fortuits de Heysham 1 et Hartlepool. L’optimisation des arrêts planifiés et des prix nucléaires réalisés plus élevés ont permis de compenser en grande partie l’impact de ces arrêts.
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d’affaires | 9 543 | 7 168 | -24,8 % |
EBITDA | 828 | 993 | 21,5 % |
La hausse de l’EBITDA s’explique, dans les activités de production d’électricité, par la croissance des activités renouvelables et en particulier une hausse de la production hydraulique grâce à des conditions d’hydraulicité exceptionnelles.
Les activités gaz bénéficient des bonnes performances d’optimisation du portefeuille de contrats gaz long terme.
Dans les activités de commercialisation, la croissance du portefeuille clients explique l’amélioration de l’EBITDA.
Les capacités éoliennes et solaires s’établissent à 669 MW nets (8) à fin juin 2024.
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d'affaires | 3 099 | 2 307 | -26,0 % |
EBITDA | 508 | 455 | -10,8 % |
Dont Belgique | 408 | 352 | -14,2 % |
Dont Brésil | 107 | 104 | -2,8 % |
En Belgique (9), la baisse de l’EBITDA s’explique essentiellement par une baisse des prix, malgré une meilleure production nucléaire ( 11 %) après une année 2023 marquée par l’arrêt de la centrale de Chooz, ainsi qu’une progression de la production hydraulique ( 32 %). De plus, les refacturations de la hausse des coûts relatifs aux déchets nucléaires de 2023 sont sans équivalent en 2024.
Les capacités éoliennes s’élèvent à 635 MW nets (10) à fin juin 2024.
Au Brésil, l’EBITDA est en légère baisse du fait de l’indexation du prix de -4 % du Power Purchase Agreement attaché à la centrale d’EDF Norte Fluminense en novembre 2023, malgré une hausse des revenus des services système.
(en millions d'euros) | S1 2023 | S1 2024 | Variation organique |
Chiffre d'affaires | 4 655 | 2 730 | -41,4 % |
EBITDA | 1 924 | 1 213 | -37,0 % |
Dont activités gazières | 7 | 278 | x38,7 |
Dont EDF Trading | 1 866 | 885 | -52,6 % |
La hausse de l’EBITDA des activités gazières s’explique par une amélioration des marges des actifs gaziers du Groupe dans les activités de stockage et de vente de gaz, malgré une moindre activité du terminal de Dunkerque.
L’EBITDA d’EDF Trading est en baisse dans un contexte de recul des prix et des volatilités sur les marchés de gros.
Extrait des comptes consolidés
Compte de résultat consolidé
(en millions d'euros) | | S1 2024 | S1 2023 |
Chiffre d’affaires | | 60 200 | 75 499 |
Achats de combustible et d’énergie | | (27 857) | (48 899) |
Autres consommations externes (1) | | (4 701) | (4 117) |
Charges de personnel | | (8 360) | (8 201) |
Impôts et taxes | | (3 062) | (2 714) |
Autres produits et charges opérationnels | | 2 468 | Vendredi 26 juillet 2024, 08h31 - LIRE LA SUITE
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