
Le risque croissant de stagflation en zone euro et au Royaume-Uni place les banques centrales dans une situation inconfortable où elles pourraient être contraintes de maintenir des taux élevés malgré une activité économique atone
Le spectre de l’inflation continue d’agiter les marchés en ce début d’année. Alors qu’un ralentissement semblait bien amorcé l’année dernière, les signes de pressions inflationnistes persistantes se multiplient ces dernières semaines de part et d’autre de l’Atlantique. Les marchés anticipaient une normalisation progressive des taux d’inflation en 2025, qui aurait permis aux banques centrales de baisser leurs taux d’intérêt, à un rythme plus ou moins rapide selon les économies.
Ces attentes doivent être revues à la lumière de l’évolution récente des prix et des salaires. Peut-être plus troublant encore pour les investisseurs, ces chiffres alimentent surtout les doutes entourant les perspectives d’inflation à moyen terme, dans un contexte rendu déjà hautement incertain par la hausse des droits de douane à venir.
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