
CHRONIQUE. Amener entreprises et candidats à se rencontrer plutôt que de recruter de façon «classique»: c’est notamment ce que propose la Fondation Qualife. Un procédé gagnant-gagnant, selon sa directrice
Il est 9h15 dans la Salle des fêtes de Carouge à Genève. Il y règne une ambiance de fourmilière. On distingue facilement les recruteurs des candidats de ce speed recruiting organisé par la Fondation Qualife, qui accompagne les moins de 25 ans et les plus de 50 ans vers un retour à la formation ou à l’emploi. Les recruteurs discutent avec légèreté, un croissant à la main. Les candidats gèrent leur stress et révisent leur pitch, l’œil fébrile sur l’heure qui tourne. L’enjeu n’est pas le même. Un recruteur aura encore la possibilité d’affiner son choix lors de la suite du processus. Pas les candidats: s’ils n’arrivent pas à convaincre en 15 minutes, il n’y aura pas de seconde chance.
A 9h35, fin de l’entretien. Quarante poignées de main simultanées, certaines particulièrement chaleureuses. Sur les 400 rencontres qui prendront place entre les 40 entreprises et les 200 candidats présents, une vingtaine de contrats seront signés, selon les chiffres des quatre premières éditions.
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