
La crainte d’être exclu d’une voie d’études en raison d’échecs répétés hante le parcours de beaucoup d’étudiants. Et cet événement peut en effet s’avérer lourd de conséquences
«Ça a été extrêmement brutal. J’étais une excellente élève toute ma scolarité, et dans ma tête, j’allais réussir.» Comme beaucoup de jeunes étudiantes et étudiants, Johanne* a vécu il y a des années un échec définitif en médecine à l’Université de Genève, après une première année effectuée deux fois.
«On se dit «et si j’avais réussi?» Il y a aussi la difficulté de quitter les amis que l’on s’est faits.» Après avoir envisagé plusieurs options, elle prend une pause et découvre le domaine du droit à travers des expériences professionnelles qui lui plaisent. Elle se tourne alors vers ces études, qu’elle réussit brillamment. «J’ai eu la chance de pouvoir prendre un temps de réflexion pour encaisser l’échec, souligne-t-elle. Je n’aurais pas pu enchaîner sur du 8h-22h à la bibliothèque alors que je venais de me prendre une énorme claque.»
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