PARIS (Reuters) - Le risque d'apparition de caillots sanguins associés à un faible taux de plaquettes dans le sang, effet indésirable jugé "très rare" du vaccin contre le COVID-19 d'
ASTRAZENECA, n'est pas plus élevé chez les personnes ayant reçu une deuxième dose de ce vaccin que dans la population générale, selon une étude publiée mercredi dans le "Lancet", revue médicale britannique hebdomadaire à comité de lecture.
Cette analyse, conduite et financée par le laboratoire anglo-suédois, a porté sur l'ensemble des cas de thromboses (caillots sanguins) et de thrombocytopénie (faible taux de plaquettes dans le sang) dans les 14 jours suivant l'administration de la première ou de la deuxième dose de ce vaccin recensés dans sa base de données mondiale de sécurité jusqu'au 30 avril dernier.
Rapportés aux bilans officiels des vaccinations officiels en Europe et au Royaume-Uni sur la même période, ils ont permis aux auteurs d'évaluer le taux d'incidence du syndrome thrombotique thrombocytopénique (STT) dans le sillage de l'administration d'une seconde dose de ce vaccin à 2,3 par million de personnes vaccinées.