STRASBOURG (Reuters) - Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a demandé mercredi à
GENERAL ELECTRIC de revoir son plan de suppression d’un millier d’emplois à Belfort, sous peine de se mettre en infraction avec les engagements souscrits auprès du gouvernement, indique un communiqué du ministère.
C’est la première fois depuis l’annonce du plan social, en juin, que le ministre fait droit aux arguments des syndicats qui voient dans la suppression annoncée de la moitié des effectifs de l’activité turbine à gaz un risque de disparition ou de marginalisation de l’activité.
A l’issue d’un comité de suivi des engagements de
GENERAL ELECTRIC qui s’est tenu à Paris, « le ministre a indiqué à la direction du groupe GE que le plan de restructuration envisagé entraînerait la rupture des engagements pris par GE s’il était mené à son terme sans modification », indique le communiqué.