
Si aucun référendum n’est lancé, l’accord de libre-échange avec l’Inde pourrait entrer en vigueur cet automne. Les milieux économiques suisses se préparent activement et ont profité du Forum économique mondial pour nouer des contacts
Pour l’heure, on en est toujours au stade des fiançailles. L’accord de libre-échange signé en mars dernier entre l’Inde et l’Association européenne de libre-échange (AELE) doit encore être ratifié dans les quatre pays membres de l’alliance, dont la Suisse. S’il n’y a pas de référendum au terme du processus parlementaire en cours, le texte pourrait entrer en vigueur en automne, a fait savoir jeudi le conseiller fédéral Guy Parmelin lors d’un point presse organisé en clôture du 55e Forum économique mondial (WEF).
Accueillant une délégation indienne, dont la taille a marqué les esprits, l’événement a été l’occasion pour la Suisse de nouer de précieux contacts pour aider les entreprises à mettre un pied dans le sous-continent asiatique. Alors que les Etats-Unis, la Chine et l’Europe se regardent en chiens de faïence, l’Inde fait saliver le monde entier. «Nous sentons un intérêt grandissant de la part des entreprises suisses», observe Philippe Reich. Le président de la Chambre de commerce Suisse-Inde cite en premier lieu l’industrie des machines, des équipements et des métaux, mais aussi des entreprises spécialisées dans le secteur ferroviaire ou les énergies renouvelables.
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