Le marathon de Chicago, l'un des plus prestigieux de la planète, s'élance dimanche dans un climat alourdi par la suspension par l'antidopage de l'entraîneur Alberto Salazar, dont l'ex-élève britannique Mo Farah se présente en tenant du titre et favori.
Après avoir brillé aux Mondiaux de Doha (5 médailles dont 3 titres), les athlètes estampillés "Salazar" pourraient enflammer les rues de Chicago: Mo Farah, qui a quitté le
NIKE Oregon Project (NOP) en 2017 y affronte son ex-partenaire d'entraînement américain Galen Rupp, vainqueur à "Windy city" en 2017, et membre historique du NOP.
Le petit groupe d'élite du nord-ouest des Etats-Unis, financé par l'équipementier
NIKE, est dans la tourmente depuis la suspension la semaine dernière pour quatre ans de son maître à penser, Alberto Salazar, pour "organisation et incitation à une conduite dopante interdite" après six ans d'enquête de l'Agence antidopage américaine (Usada).