Après 5 milliards d'euros de perte en 2014, le spécialiste français du nucléaire AREVA annonce le 26 février de nouvelles pertes à 2 milliards d'euros. L'Etat français, actionnaire à 86,5%, engage un plan de sauvetage à deux volets pour assurer sa survie: un renflouement et la cession à EDF d'AREVA NP (la branche réacteurs valorisée à 2,5 milliards d'euros), le tout assorti de 6000 suppressions de postes d'ici 2017. Le groupe est exposé aux retards et dérapages budgétaires sur les chantiers des EPR de Flamanville et de Finlande.