
En Suisse, plus d’un quart des titulaires de CFC poursuivent des études dans les trois ans suivant leur diplôme. Spécialisation, reconversion ou ascension hiérarchique: le système de formation professionnelle offre une étonnante diversité d’options. Tour d’horizon de ces trajectoires possibles
Le certificat fédéral de capacité (CFC) n’est pas une fin en soi. En 2023, selon le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri), plus de 25% des titulaires d’un CFC poursuivaient une formation dans les trois ans suivant leur diplôme. Cette tendance illustre une évolution de fond: l’apprentissage n’est plus considéré comme une finalité mais comme un tremplin.
«En Suisse, l’expression «pas de diplôme sans passerelle» formule un principe d’action qui reflète précisément la perméabilité des cursus existants», rappelle d’emblée Karin Petitdemange Niederhauser, directrice du Service de la formation professionnelle à l’Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC). «L’existence de ces passerelles, notamment accessibles post-apprentissage, constitue d’ailleurs une obligation légale.»
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