
Ce mercredi, le constructeur historique français présentait aux investisseurs sa filiale dédiée aux véhicules électriques, pressentie pour entrer en bourse en 2024. Un pari pour RENAULT, particulièrement touché par la guerre en Ukraine et l’affaire Carlos Ghosn
C’était opération séduction pour RENAULT ce mercredi. Le constructeur français organisait son «Capital Market Day» pour convaincre les investisseurs de l’avenir de sa filiale Ampere, officiellement née le 1er novembre. L’entité, qui emploie 11 000 personnes, regroupe la production de véhicules électriques et l’activité logicielle du groupe automobile. L’objectif est désormais de l’introduire en bourse.
Un temps annoncée pour cet automne, la cotation de la filiale est désormais prévue pour le premier semestre 2024. Il y a deux semaines, Luca De Meo, qui dirige la marque au losange depuis juillet 2020, avait assuré qu’il ne vendrait pas Ampere au rabais. Une intention réaffirmée ce mercredi. Le groupe vise une valorisation de 8 à 10 milliards d’euros, mais face aux difficultés sur les marchés, des analystes donnaient une cible de 5 milliards. Certains observateurs estiment toutefois que l’opération pourrait être annulée.
Voir plus