Le modèle de la société Seedstars, qui aide au développement de start-up dans les pays émergents, s’est transformé au fil des années. L’intelligence artificielle représente un nouveau tournant, comme le raconte sa cofondatrice et directrice Alisée de Tonnac
Plus de dix ans ont passé depuis le lancement de la société Seedstars à Genève, initialement spécialisée dans la recherche de start-up prometteuses dans les pays émergents. Les graines entrepreneuriales plantées ont-elles germé depuis? Il semble bien, à en croire notre rencontre au bout du lac avec Alisée de Tonnac, cofondatrice et directrice de l’organisation. Mais certains terreaux cultivés par Seedstars ont cessé de l’être pour mieux laisser pousser de nouvelles branches d’activités.
Car les méthodes d’action de la société ont changé. Seedstars a été fondée en 2012 par trois entrepreneurs, très vite rejoints par Alisée de Tonnac, 36 ans, distinguée il y a quelques années par Forbes comme l’une des 30 personnes de moins de 30 ans les plus influentes dans l’univers des entrepreneurs sociaux. Les jeunes entrepreneurs, après un tour du monde, avaient lancé une compétition internationale pour découvrir de jeunes pousses prometteuses sur tous les continents. Mais depuis le covid, l’entreprise a abandonné son concours phare pour se concentrer sur d’autres leviers. Aujourd’hui, Seedstars compte 80 collaborateurs, a opéré plus de 115 programmes avec des entreprises provenant de 57 pays. Elle représente 10 fonds de venture capital sur tous les continents (près de 200 millions sous gestion).
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