
CHRONIQUE. Sur le Vieux-Continent, les indices boursiers nationaux ne sont désormais plus représentatifs de leurs pays respectifs. L’investisseur doit se montrer plus sélectif que par le passé et voir plus loin que la croissance atone
Depuis la crise financière de 2008, mis à part 2009, le marché américain des actions bat systématiquement son équivalent européen. Le rebond plus rapide de l’économie américaine mais aussi la crise de la dette qui a touché tous les pays du sud de l’Europe en 2011 ont convaincu les investisseurs que le potentiel de croissance était plus important de l’autre côté de l’Atlantique.
A partir de 2020, c’est de nouveau le dynamisme américain lors de la sortie de la crise du Covid-19 ainsi que le secteur de la technologie qui ont clairement permis au S&P 500 de prendre le large. Ce dernier a ainsi doublé depuis le 1er janvier 2020 contre 50% pour le DJ Stoxx 600 européen tandis que depuis le 1er janvier 2008 l’indice américain a progressé de 469,9%, dividendes compris, contre seulement 169,2% pour le Vieux-Continent. Souffrant d’une croissance atone, d’une politique économique bien moins efficace qu’aux Etats-Unis, est-il toujours pertinent d’investir en Europe? La réponse est oui mais il faut être bien plus sélectif que par le passé!
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