Pour éviter une dégradation de la note de sa dette et renflouer sa trésorerie, l’avionneur américain se tourne vers les marchés financiers, où il espère lever 25 milliards de dollars. La grève qui paralyse sa production entre dans son deuxième mois
Dans une semaine, BOEING doit publier ses résultats pour le troisième trimestre. Une date qui permettra de mesurer l’ampleur des difficultés du géant américain. Empêtré dans une grève qui dure depuis déjà un mois, l’avionneur en crise a pris les devants la semaine passée lors de l’annonce de résultats anticipés. Il a indiqué qu’il prévoyait un chiffre d’affaires de 17,8 milliards de dollars (contre 16,9 milliards au deuxième trimestre), mais une perte par action de 9,97 dollars (contre 2,33 au deuxième trimestre).
Mardi, BOEING a donné d’autres indices sur son état. Un document boursier annonçant son intention de lever 25 milliards de dollars sur les marchés financiers, par le biais d’offres d’actions et de dettes, a été publié. Une somme qui doit lui permettre d’assurer son redressement sur les trois ans à venir. Mais aussi de rassurer les agences de notation qui ont menacé de dégrader la note de sa dette au rang le plus bas, celui de «junk bonds» (ou obligations pourries).
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