Après avoir battu des records au cours des trois premiers mois de l’année, la bourse suisse, tout comme ses consœurs, s’est nettement repliée en avril. Tour d’horizon des raisons qui sous-tendent cette tendance
Les marchés financiers reprennent leur souffle après le rallye du premier trimestre. Les bourses de Zurich, Paris ou New York ont cédé une partie de leurs gains ce mois et semblent maintenant réfléchir à la direction à prendre. «Il y a eu l’adaptation d’un consensus. Les investisseurs ne s’attendent plus à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) baisse ses taux directeurs plusieurs fois à partir du mois de juin», indique au Temps le spécialiste en investissements de la banque Mirabaud John Plassard pour expliquer les replis des bourses durant le mois touchant à sa fin. «Maintenant, nous anticipons une baisse à partir de septembre alors qu’en début d’année on comptait encore sur cinq à six replis des taux aux Etats-Unis», déclare-t-il.
Cette politique monétaire restrictive continuera ainsi à peser sur l’économie car les coûts pour emprunter de l’argent resteront élevés, que ce soit pour des entreprises ou des particuliers, et cela freine en partie l’appétit des investisseurs pour des actifs risqués comme les actions.
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