En ce moment, nous finissons tous de remplir notre déclaration d’impôts. L’exercice fiscal 2024 ne se matérialisera que dans douze mois. Il vaut cependant la peine d’examiner aujourd’hui déjà certaines modifications de la période fiscale actuelle. Deux experts fiscaux expliquent ce qu’il ne faut pas oublier en remplissant sa déclaration
Pour l’exercice fiscal 2024, il est encore malaisé de détecter les innovations parce qu’en général, elles ne sont publiées que vers la fin de l’année. Mais du point de vue financier il peut valoir la peine de s’intéresser aujourd’hui déjà à la déclaration d’impôt que nous aurons entre les mains dans un an.
Pour l’impôt fédéral direct (IFD), comme de coutume, les barèmes et les déductions sont adaptés en fonction du renchérissement. Dans le canton de Zurich, ça a été le cas en cours d’année pour les impôts cantonaux et communaux. On tente ainsi de compenser la progression à froid. En 2024, la déduction pour primes d’assurances est également augmentée. Par ailleurs, cette année, le forfait pour frais de formation continue tombe. C’était jusqu’ici une spécialité zurichoise. Christian Nussbaumer, associé chez Aeberli Treuhand, décrit la suppression de ce forfait comme insignifiante puisqu’il ne s’élevait qu’à 500 francs par an. «Pour une vraie déduction des frais d’études et de formation continue, il faut depuis un certain temps justifier l’ensemble des coûts effectifs», explique l’expert fiduciaire. Cela se passe de la même manière dans d’autres régions du pays. «Suivant les cantons, il y a une limite maximale à cette déduction.» Il convient donc de mettre tout de suite de côté l’ensemble des pièces, factures et autres documents importants servant à établir les coûts de formation.
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