Pour le quatrième trimestre seul, le géant bancaire a fait état d'une perte nette de 279 millions de dollars, soit environ 259 millions d'euros, en raison des frais d'intégration de sa rivale rachetée en mars de l'année dernière.
Cette perte est moins lourde que prévu. Par comparaison, les analystes interrogés par l'agence suisse AWP l'attendaient en moyenne à 498 millions de dollars.
Pour l'ensemble de l'exercice, son bénéfice net s'est monté à 29 milliards, gonflé par un gain comptable exceptionnel résultant de l'écart entre les 3 milliards de francs suisses déboursés pour reprendre son ex-rivale au bord de la faillite et la valeur de l'actif net comptabilisé.
UBS va relever son dividende à 0,70 dollar par action, contre 0,55 dollar un an plus tôt et a promis une hausse "de l'ordre de 15%" de son dividende cette année.
En 2023, le groupe a déjà réalisé 4 milliards de dollars d'économies sur les 10 milliards initialement visés d'ici 2026 et il estime désormais qu'il peut faire 13 milliards de dollars d'économies à cette échéance grâce à l'intégration de
CREDIT SUISSE et à la liquidation d'actifs que la banque ne souhaite pas conserver.
Le groupe compte également reprendre les rachats d'actions en 2024, à partir du moment où la fusion entre
UBS SA et
CREDIT SUISSE SA sera devenue effective.
Cette fusion très complexe se fait en plusieurs étapes, avec une fin prévue pour le deuxième trimestre 2024.
Le groupe qui avait suspendu ses rachats d'actions avec la fusion sous la contrainte de
CREDIT SUISSE, compte racheter jusqu'à 1 milliard de dollars d'actions en 2024.