L’effondrement des ventes liées au covid a encore eu un impact sur les chiffres du géant bâlois. A la peine en Bourse et marqué par plusieurs échecs cliniques en 2022, le groupe pharmaceutique étoffe patiemment son portefeuille de traitements en développement
Pour ROCHE les années post-pandémie se suivent et se ressemblent. L’an dernier, le géant bâlois prévenait que la baisse des ventes liées au covid, qui avait déjà tiré ses résultats de 2022 vers le bas, continuerait d’avoir un impact sur l’exercice 2023. Les résultats publiés ce jeudi ne représentent donc pas une surprise. Le chiffre d’affaires fléchit une nouvelle fois, enregistrant un recul de 7% à 58,72 milliards de francs. Le groupe pharmaceutique pointe néanmoins une légère croissance de 1% à taux de change constants, soulignant l’impact du franc fort sur ses résultats. Son bénéfice est lui aussi une nouvelle fois à la baisse, à 12,4 milliards de francs, soit un repli de 9%.
Avec la fin de la pandémie, les ventes de l’unité Diagnostics s’élèvent à 14,1 milliards de francs, en recul de 13,1% à taux de change constant, tandis que celles de la division Pharmaceuticals progressent de 6% pour un total de 44,6 milliards en francs. Ces chiffres sont portés en partie par les ventes du Vabysmo, son traitement ophtalmologique mis sur le marché en 2022. Celui-ci a atteint les 2,4 milliards de francs de chiffre d’affaires, contre 591 millions en 2021.
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