Depuis la pandémie, des villes ou villages, en Suisse comme dans le reste du monde, investissent pour attirer un nouveau genre de touristes: les travailleurs, nomades numériques mais aussi salariés. Tour d’horizon
Travailler sur son ordinateur dans un appartement confortable, un espace de coworking ou un café. Une fois la journée terminée, se précipiter vers la plage, profiter du spa de son hôtel de montagne ou encore visiter de fameux monuments. Les «tracances», contraction de «travail» et «vacances», comme disent les Canadiens, soit le fait de travailler sur son lieu de vacances, sont devenues de plus en plus fréquentes depuis la pandémie. Pour quelques jours ou quelques semaines, selon la politique de son employeur.
Pour les «nomades digitaux», travailler à distance tout en voyageant est même un mode de vie. Le Français Fabrice Dubesset en est un depuis plus de dix ans. Entrepreneur indépendant, auteur du livre Libre d’être digital nomad, (Ed. Diateino), il rencontre sur la route des indépendants comme lui, mais aussi des salariés, qui travaillent loin de chez eux pour des durées plus courtes. Une destination adaptée au télétravail? «Une bonne connexion internet, un cadre de vie agréable, un bon réseau de coworking, et pour certains un coût de la vie assez bas, répond-il. La proximité géographique joue aussi un rôle important pour les salariés: un décalage horaire trop important peut poser problème.»
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