En novembre dernier, le groupe
DELHAIZE GROUP annonçait la fin du concept de magasins Red Market. Les 13 enseignes existantes devenaient au 1er décembre des AD ou Proxy
DELHAIZE GROUP franchisés et tous les travailleurs avaient alors conservé leur emploi aux mêmes conditions qu’avant, plus avantageuses que chez les franchisés classiques de
DELHAIZE GROUP ; question de commission paritaire différente.Mais seulement un mois et demi après, force est de constater que pour certains magasins, c’est la catastrophe. Depuis le 15 janvier, trois employés ont reçu leur C4 au magasin de Couillet, deux autres à Fontaine-l’Evêque et un autre aurait également été licencié à Jemeppe-sur-Sambre, selon les chiffres d'un travailleur qui nous a contactés via notre bouton orange Alertez-nous. Des chiffres corroborés par le syndicat socialiste et affinés par Roel Dekelver, porte-parole de Delhaize: "Sur les 254 collaborateurs actifs à l'époque de la reprise, seuls 9 ont perdu leur emploi pour des raisons soit économiques, soit individuelles".Les clients séduits par Red Market ne viennent pas chez Delhaize"Les licenciements dans notre magasin ont été justifiés par des problèmes financiers. On est dans le rouge car on n’a plus beaucoup de clients, ce qu’on constate effectivement. Mais là où on était les plus rapides et les moins chers de la région, on est maintenant les moins rapides et les plus chers. Donc plus aucun client n’a avantage à venir chez nous", nous confie un travailleur qui craint pour son poste, sous couvert de l’anonymat.En effet, le concept Red Market avait été créé en 2009 par
DELHAIZE GROUP pour tester des innovations et tenter de concurrencer le hard discount. Avec le self-scanning obligatoire ou la file unique aux caisses, les clients gagnaient du temps. De plus, les rayonnages où les emballages en carton étaient toujours présents et une gamme de produits moins chers permettaient aux clients de faire des économies. Mais
DELHAIZE GROUP ...
