
Très performant pour la création de start-up et les financements d’amorçage, l’écosystème suisse l’est nettement moins pour les étapes suivantes. Deux nouveaux fonds se lancent actuellement pour combler ce manque
C’est un paradoxe bien établi en Suisse. Les start-up issues des écoles polytechniques ou des universités sont très fortes pour transformer des avancées scientifiques en débouchés commerciaux. Mais les financements manquent à l’étape suivante, lorsque ces jeunes pousses ont besoin de financer leur croissance. Deux fonds sont actuellement en phase de lancement sur ce créneau. Point de situation avec leurs dirigeants.
Ce manque de capitaux se constate surtout lorsque les montants dépassent 5 millions de francs, observe Alexandre Meldem, de la fondation Deep Tech Nation Switzerland, qui vise à améliorer les conditions nationales pour les start-up en phase de croissance. La structure a été créée à l’initiative de Swisscom, qui veut stimuler la levée de 50 milliards sur dix ans. C’est qu’au-delà du seuil de 5 millions, les capitaux étrangers représentent entre 70% et 96% des tours de financement, avec le risque que les dirigeants des start-up concernées et la propriété intellectuelle se déplacent vers les pays d’où sont venus les capitaux.
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