L’IA permet de créer des voix et vidéos de synthèse déjà utilisées pour tromper les employés de banque. Des établissements tentent de retourner l’arme du crime
On connaissait déjà l’arnaque au président, lorsqu’un escroc usurpe l’identité d’un dirigeant de société pour obtenir le versement d’une importante somme d’argent. La technologie permet maintenant de créer une variante encore plus redoutable: la fraude aux deepfakes. Mauvaise nouvelle pour les banques, ces contrefaçons ultraréalistes ne visent pas seulement les célébrités, la chanteuse Taylor Swift étant l’exemple le plus récent et probablement le plus viral. L’intelligence artificielle (IA) générative pourrait être utilisée pour créer des voix ou des vidéos imitant à la perfection les clients des banques. Ces dernières feraient bien de trouver rapidement des parades, et peut-être de s’inspirer de ce qui se fait déjà en Angleterre.
Pourquoi l’île est-elle en avance? Car à partir d’octobre, de nouvelles règles obligeront les banques à dédommager les clients qui auraient été trompés et poussés à envoyer de l’argent à un escroc, détaille le Financial Times. Cette obligation s’appliquera tant aux banques de la victime qu’à celles des destinataires.
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