En Suisse, 14% des personnes exerçant leur activité à temps partiel souhaiteraient travailler davantage. Du pain bénit pour les patrons, en cette période de pénurie de personnel sectorielle? Tout n’est pas si simple
Vous entendez certainement beaucoup parler de suremploi: de nombreux indicateurs font état ces dernières années de surmenage, de stress ou encore de burn-out. Mais en Suisse, un autre problème est fort en comparaison européenne, et pourtant moins bien connu: le sous-emploi. Alors que les entreprises peinent à recruter, il suscite l’intérêt de l’Union patronale suisse (UPS).
L’une des propositions de l’association faîtière pour réduire la pénurie de personnel est d’ailleurs d’inciter les personnes avec des taux très bas à travailler davantage et de mettre en place les conditions-cadres pour qu’elles y parviennent. A travers notamment des crèches plus accessibles et une fiscalité plus attractive pour les couples mariés, comme le proposent des initiatives que soutient l’UPS.
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