Le biométhane, l’arme d’Engie pour sauver les chaudières à gaz

Afin de décarboner le secteur du logement, rien ne sert de renoncer aux chaudières à gaz, assure Engie. Il suffirait plutôt, entre autres, de « verdir » le combustible brûlé dans ces installations, grâce à du biométhane issu de la fermentation de matières organiques. Opposé au « tout-électrique », le groupe propose ainsi de flécher prioritairement ce biogaz vers les bâtiments, afin d’atteindre un taux d’incorporation de 25% d’ici à 2030. Mais dans un document de travail publié en juin, le Secrétariat Général à la Planification Ecologique, cette instance rattachée à Matignon, se montre bien moins optimiste. Et rappelle que d’autres secteurs plus difficiles à électrifier devront, eux aussi, bénéficier de la précieuse molécule.