L’once a touché mercredi un nouveau record à plus de 2300 dollars mais pas sous l’effet des facteurs habituels que sont le dollar et les taux d’intérêt. Une nouvelle grille de lecture est peut-être nécessaire
L’or a enchaîné les records depuis mi-février, franchissant la barre des 2300 dollars l’once ce mercredi. En hausse de près de 26% sur six mois, le métal jaune est en partie porté par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et en Ukraine. Mais les autres raisons habituelles de sa hausse – le dollar et les taux d’intérêt réels – ne semblent pas à l’œuvre cette fois. Les spécialistes cherchent à comprendre ce qui se cache derrière la mystérieuse main invisible qui soutient actuellement l’or.
Bien sûr, il y a eu les propos rassurants du président de la Réserve fédérale (Fed), mercredi après-midi. Dans un discours donné à l’Université Stanford, Jerome Powell a en effet indiqué que des baisses des taux d’intérêt américains étaient probables cette année. La logique est que les métaux précieux progressent lorsque les taux baissent, car l’or ou l’argent ne produisant pas d’intérêts, ils subissent moins la concurrence des taux lorsque ces derniers sont bas.
Voir plus