CHRONIQUE. La marque s’appelle Rudis Sylva, basée aux Bois, dans les Franches-Montagnes. Plus qu’une marque, c’est un projet collectif, dont le cœur est la mise en valeur des artisans de la région. Et tout repose sur une invention fondamentale qui contredit la théorie
«Débordé!» Jacky Epitaux, un grand corps d’ex-sportif et un accent pointu comme les sapins du Jura, est ravi de son choix. Cela fait deux ans qu’il présente sa micro-marque dans le Carré des horlogers, le foyer des indépendants de Watches and Wonders. Sa présence sur le salon n’est pas anodine. Elle engouffre quasiment l’entier de ses frais de représentation de l’année – on ne peut pas parler de budget marketing. Il en attend beaucoup: «Prestige, image, notoriété.» Et il n’est pas déçu, partout sur ce salon, il ne voit que «de la plus-value».
Les premiers jours du salon ont été denses. Jeudi, il a même été «débordé»: «Beaucoup de détaillants sont venus me visiter.» Les Etats-Unis sont très bien représentés, avec les alentours, Caraïbes, Mexique. Le Moyen-Orient s’est aussi déplacé. En revanche, assez peu de clients asiatiques. Un bon reflet en réalité de l’activité de ses partenaires: «Sur les grands territoires, je travaille avec des agents locaux, qui me représentent avec des prototypes.» Leur activité à l’année se vérifie pendant la semaine horlogère à Genève: «Si tu as un agent dynamique, il agende les rendez-vous avec les clients de ses continents.» Neuf dixième des rendez-vous se préparent à l’avance, précise-t-il.
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