L’explosion des flux financiers en cryptomonnaies s’est accompagnée d’une progression des abus à des fins criminelles, avance une étude des autorités fédérales. Une baisse du nombre des petits intermédiaires financiers faciliterait la surveillance, selon Fedpol
Entre 2018 et fin 2022, le nombre d’intermédiaires financiers actifs dans les cryptomonnaies est passé de moins d’une dizaine à plus de 204 en Suisse. Or au moins 180 d’entre eux n’ont jamais signalé une seule activité suspicieuse au Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS), souligne un rapport des autorités fédérales publié mercredi.
Les flux financiers en cryptomonnaies ont progressé de manière exponentielle ces dix dernières années, et avec eux les abus à des fins criminelles. Une réduction du nombre de petits intermédiaires financiers actifs dans les cryptomonnaies faciliterait la surveillance des flux financiers par les autorités, estime cette étude du Groupe de coordination interdépartemental sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GCBF).
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