L’utilisation croissante des outils automatiques peut apparaître comme une menace pour le secteur. Pourtant, le besoin de nouveaux diplômés est toujours là. La transformation de cette profession illustre parfaitement l’évolution que beaucoup d’autres devraient vivre
«Il faudra s’adapter en fonction des technologies, mais ça ne me fait pas peur. Comme pour tout autre métier, les procédés vont évoluer.» Lucie*, 19 ans, est en 1re année de bachelor en communication multilingue à la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève, avec comme langues choisies le français, l’allemand et l’anglais.
«J’ai toujours bien aimé les langues et ce côté très concret», poursuit-elle. Ne craint-elle pas pour son avenir professionnel, avec la multiplication des instruments d’intelligence artificielle et leur usage croissant? «C’est vrai qu’on entend souvent qu’avec DeepL, par exemple, on aura bientôt plus besoin de traducteur, répond Lucie. Mais ces outils sont avant tout une aide. Comme nous l’expliquent les professeurs, tout le côté humain, l’émotion, le contexte, la machine ne peut pas le rendre.»
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