Le groupe d’horlogerie et de joaillerie suisse pensait avoir trouvé en Farfetch le parfait partenaire pour sa stratégie numérique. Le rachat de la plateforme de luxe par le sud-coréen Coupang douche ses espoirs
Richemont ne trouve décidément pas la solution à son casse-tête numérique. L’annonce ce lundi du rachat par le sud-coréen Coupang de la plateforme de vente en ligne de produits de luxe Farfetch réduit en tout cas à néant celle qu’il pensait avoir trouvée. Le propriétaire de Cartier, Vacheron Constantin et Montblanc n’a pas tardé à réagir à la transaction, faisant savoir dans un communiqué de presse que cette acquisition rend caducs les accords conclus avec la société britannique, en difficulté financière.
Annoncée en août 2022, l’alliance visait à déléguer à Farfetch les activités de commerce en ligne que Richemont mène via sa solution YNAP (Yoox Net A Porter), en vendant au spécialiste du numérique une participation majoritaire dans sa propre plateforme. A terme, le groupe basé à Genève entendait ouvrir des concessions sur la place de marché Farfetch pour plusieurs de ses marques. Celles-ci continueront «d’opérer sur leurs propres plateformes», précise lundi le groupe fondé par le Sud-Africain Johan Rupert, qui n’a jamais caché sa foi envers le commerce en ligne.
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